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comédien… 1 octobre, 2007 formé au cours jean-louis martin-barbaz et à l’école du théâtre national de strasbourg, il a pour professeur: michel deutsch, ahmed ferhati, daniel girard, robert gironès, jean-christian grinewald, alain knapp, jacques lassalle, guy naigeon, claude petitpierre, félix prader, jean-pierre sarrazac, peter stein… de 1984 à 1992, il travaille sous la direction de : jacques lassalle : woyzeck théâtre national de strasbourg, festival d’avignon 1984. photo denis berthier robert-gironès: l’orestie , mc93 bobigny, cdn poitou/charentes. brûle rivière, brûle. cdn de la rochelle, festival d’avignon 89, festival des îles de marseille, tournée afrique. algérie54/58 , c.d.n de poitiers, tournée france. daniel mesguisch : lorenzaccio , théâtre gérard philipe de saint-denis. bernard sobel : la charrue et les étoiles , théâtre de gennevilliers. mathias jung et damien dodane : bruit, désordre et combustion , théâtre de gennevilliers. emballage théâtre, éric da silva : troilus et cressida , théâtre de gennevilliers, tournée internationale. pierre-étienne heymann : les mains sales , mc de bourges, mc de créteil, tournée internationale. pierre barrat/atelier lyrique du rhin : la traversée de l’afrique , musica 85 strasbourg. jean-pierre sarrazac : le songe , comédie de caen photo tristan jeanne-valès au québec, depuis 1998, il travaille avec élisabeth albahaca (le procès) claude poissant (lorenz accio), brigitte haentjens ( malina, électre, éden cinéma ), wajdi mouawad ( willy protagoras enfermé dans les toilettes, littoral ), daniel brière (au bout du fil, bashir lazhar), pascal contamine (five wolf, opportet) , téo spychalski (trans-atlantique), jean-pierre-ronfard (oedipe à colone), martin faucher (britannicus), jérémie niel (hamlet machine, tentatives), andré melançon ( les justes), denis marleau ( othello ), denis lavalou ( roche, papier,ciseaux ), jean-marie papapietro (abel et béla, quelques conseils utiles aux élèves huissiers, le chateau) et gregory hlady (coeur de chien). de 1999 à 2001, il est le père pour la tournée de littoral de wajdi mouawad (mise en scène de l’auteur) qui le mène dans plus de 20 villes françaises (scène nationale de malakoff, chateauroux, alençon et douai et le t.n.t de toulouse…) ainsi qu’au théâtre monod de beyrouth (liban). en 2005, il participe à la création de 52 jours à dos de chameau d’ahmed ghazzali mis en scène par vincent goethals pour les instituts français de fez et de casablanca (maroc ). de 2007 à 2009, suite au succès de la création de bashir lazhar d’ evelyne de la chenelière au théâtre d’aujourd’hui (montréal), il entreprend à 3 reprises, une tournée à travers le québec et le canada (québec, toronto, vancouver, ottawa, saskatoon, calgary, sudbury). en 2009, il incarne le professeur transfiguratov dans la folle adaptation de coeur de chien de boulgakov orchestré par gregory hlady, qui sera joué plus de 40 fois au théâtre prospero .la même année, il créé le rôle d’abou salem dans la bouleversante pièce de philippe ducros , l’affiche , à l’espace libre. malina d’ingeborg bachmann, mise en scène et photo brigitte haentjens quelques conseils utiles aux élèves huissiers de lydie salvayre. huissier est un métier difficile et mieux vaut s’y vouer en missionnaire. tel est du moins le conseil que maître echinard donne à ses étudiants pour les préparer à affronter leur future clientèle que, dans la langue administrative et ronflante qu’il manie avec superbe, l’on qualifie de défavorisée. et dont il s’agit, évidemment, de se méfier. satire grinçante, ce texte de la romancière lydie salvayre donne lieu à une conférence désopilante sur fond d’exclusion, de racisme ordinaire et de diapositives qui révèlent les différents niveaux de discours de cet affreux bonhomme interprété par un comédien épatant. (robert bouvier, théâtre du passage, neuchatel , suisse) modifier «retenez bien ceci: une expulsion réussie repose sur le doigté psychologique dont sait faire preuve l’huissier et sur la connaissance qu’il a des ruses et roueries dont le coeur humain est capable» maître échinard quand un huissier d’expérience explique à de futurs huissiers, toutes les ficelles de la profession avec coeur, franchise et dévouement . le texte de lydie salvayre (éditions gallimard) se présente comme une conférence ou une leçon donnée à de futurs huissiers. maître échinard y expose patiemment toutes les difficultés de ce noble métier auquel il a choisi de se dévouer corps et âmes. plus qu’une simple addition de recettes, la conférence se présente comme une véritable leçon de philosophie et loin de succomber au défaitisme ambiant, c’est avec sérénité, un optimisme mesuré et une foi i nébranlable dans l’avenir, que maître échinard vous livrera ces quelques conseils (très) utiles revue de presse « avec ses mots découpés au scalpel, ses moments de silence savamment mesurés, ses gestes rares mais précis, le personnage composé par gravereaux séduit, irradie. dans une mise en scène réglée comme une partition, où la scène presque vide se fait l’écrin du corps et des mots, la présence du comédien hypnotise. (…) assurément, par sa mise au jour d’une parole actuelle et nécessaire, de même que par son utilisation originale de l’épure et du dépouillement, papapietro nous sert ici une grande leçon de rigueur et d’inventivité ». catherine cyr, revue jeu, numéro 122, 2007 « un moment de grâce dans la saison. (…) semble épuiser tous les niveaux de sens de cette langue (volontairement) compassée et sonde au vitriol les processus mentaux séparant le monde en huissiers et en indigents. il en résulte, une fois de plus un spectacle remarquable». anne-marie cloutier, la presse, 26 septembre 2005. «ce n’est pas la première fois que le théâtre de fortune présente du grand théâtre. cette fois-ci, jean-marie papapiétro a choisi de mettre en scène un texte de lydie salvayre qui n’a jamais été monté en amérique du nord (…) interprète ce monologue avec beaucoup de nuances.(…) sa conférence dure 55 minutes et cette petite heure passe comme un quart d’heure». solange lévesque, le devoir, 27 septembre 2005. «gravereaux, encore une fois sait mener le bal avec aplomb, et bien que l’huissier représente tout ce qu’il y a de plus détestable, le charisme et l’enthousiasme du personnage nous charment suffisamment pour animer contre toute attente, des sentiments de sympathie à son égard». stéphane despatie, voir, 28 septembre 2005. «un spectacle drôle et satirique. la mise sobre est entièrement consacrée au jeu et au texte, que gravereaux rend avec un remarquable réalisme. il incarne avec justesse ce personnage antipathique par définition». josée bilodeau, radio-canada, guide culturel, 28 septembre 2006. tournée 2007/2008/2009 bashir lazhar d’évelyne de la chenelière. mise en scène daniel brière théâtre français du centre national des arts (ottawa) 26 – 29 mars 2008 tournée québec: février-mars-avril 2008 et novembre 2009. tournée canada : octobre, novembre 2008 «son complet est gris et tombant comme sa moustache. et puis c’est comme s’il avait aussi quelque chose de gris et tombé en lui. « bonjour, je m’appelle bashir lazhar. je remplace votre professeur martine lachance, qui, comme on vous l’a appris, sera désormais absente. on ne m’a pas donné beaucoup d’informations, je sais que vous êtes la sixième année b . » qui est-il, ce monsieur lazhar? d’où vient-il? qu’a-t-il vécu? à quoi se heurte-t-il? par une délicate succession de brefs moments – avec sa classe, avec la directrice de l’école, avec une collègue, avec un juge de la commission de l’immigration – se révèle, petite touche par petite touche, la figure d’un homme irrémédiablement autre et pourtant proche, si proche. à travers cette fiction aussi attachante que le personnage qui en constitue le cœur, evelyne de la chenelière pose sans en avoir l’air une série de questions si étroitement entrelacées que l’on y retrouve la complexité même de la vie. que transmet-on à nos enfants? à quoi sert l’école? quel regard portons-n